Le tourisme dans les Pyrénées orientales et l’Occitanie
Le camping l’étoile d’or à Argeles sur Mer est situé dans le département des Pyrénées Orientales, qui compose avec l’Aude, l’Hérault, le Gard et la Lozère la région du Languedoc Roussillon. Bordé au sud par l’Espagne, à l’est par la mer méditerranée, à l’ouest par la principauté d’Andorre et la région Midi pyrénéen et au nord par la région Auvergne.
Deux langues régionales sont historiquement présentes en Languedoc-Roussillon : l’occitan et le catalan.
La région relève majoritairement du climat méditerranéen (c’est un climat tempéré qui se caractérise par des étés chauds et secs et des hivers doux et humides). Argeles sur mer c’est 300 jours de soleil par an, un climat aussi agréable en été que sur l’avant et l’arrière-saison (printemps et automne).
Le vignoble du Languedoc-Roussillon est le plus vaste du monde, mais aussi le plus ancien.
Notre région est une région culturellement très riche en mettant en valeur des traditions locales fortes, des lieux, des terroirs ou des pratiques locales ancestrales telles les joutes ou bien la course camarguaise. Elles contribuent à animer et à perpétuer les fêtes locales et à conserver un attachement de la population pour leur territoire.
La région possède également de nombreux « attraits » touristiques tels que : le Canal du Midi, le Castillet à Perpignan, le Pont du Gard, la Cité de Carcassonne, l’Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert, (site culturel le plus visité de la région), Mare Nostrum, l’aquarium géant de Montpellier (situé dans le quartier Odysseum), la Réserve africaine de Sigean, les monuments romains de Nîmes tels que la maison carré ou les arènes, ….
Notre département regroupe l’ancienne province du Roussillon, c’est-à-dire le Roussillon, la Haute Cerdagne, le Conflent, le Vallespir et le Capcir originellement catalanophones ainsi que le territoire du Fenouillèdes, seul territoire du département de culture languedocienne et de langue occitane.
La province du Roussillon et une partie de la Cerdagne sont cédées par l’Espagne à la couronne de France au traité des Pyrénées (1659).
Une terre réputée !
Notre pays est réputé pour son vignoble, ses vergers, son climat, ses paysages (en moins de 120 km nous passons du niveau de la mer à des sommets de plus de 2 000 mètres), sa gastronomie qui sous la protection de la montagne sacré des Catalans (le mont Canigou) vous offriront des moments inoubliables d’un point de vue gustatif.
Notre pays c’est aussi la culture et l’art que vous retrouverez sous formes de vieilles pierres, de peintures, de musiques, de festivals, de traditions, de sports,…
L’Espagne à 2 pas, de la frontière du Perthus en passant par Figuéras (musée Dali) ou Gérone (marché catalan) en direction de Barcelone (capitale de la Catalogne), plongez le temps d’une journée dans l’ambiance ” ibérique ” pour découvrir sa gastronomie, sa culture ou tout simplement ses magasins à prix…raisonnables.
Le « petit plus » pour les curieux : la légende veut que Charles le Chauve, qui, en 870, vient donner à Guifred le Velu, les comtés d’Urgel et de Cerdagne, lui demande de lui prêter main-forte contre les Normands. Dans la bataille, Guifred est atteint par une flèche. Le soir, l’empereur franc se rend dans la tente du comte catalan, allongé sur sa couche près de laquelle se trouve son bouclier, un champ d’or vierge de tout décor. Il trempe quatre doigts dans la blessure ouverte de Guifred et trace, d’un geste, les quatre barres rouges donnant ainsi à la Catalogne ses armoiries d’or à quatre pals de gueules appelés les « quatre barres » ou le « Sang et Or »
Le Pays Catalan vous attend pour vous montrer la richesse de son territoire, alors qu’attends-vous pour venir ?
Argelès sur Mer : Argelès-sur-Mer, une des plus importantes stations touristiques du sud de la France. Mais elle est également caractérisée par une histoire riche et forte. Son nom fait référence à l’argile.
La ville d’Argelès-sur-Mer doit son nom à la terre argileuse sur laquelle elle est construite. La première mention connue la concernant remonte à 879 : « Villa de Argilariis ». Le nom est ensuite repris au 10e siècle sous les formes « Argelarium, Argelaria, Argileria ».
Son vaste territoire s’étend entre bord de mer et montagne : la commune est implantée sur un territoire qui couvre 5867 hectares. Ce dernier s’étend des contreforts des Pyrénées (le massif des Albères), au niveau de la frontière espagnole, jusqu’au coeur de la plaine du Roussillon et la rivière Le Tech, un des trois cours d’eau majeurs des Pyrénées-Orientales.
Les premières traces de présence humaine sur la commune remonte à plus de 4 siècles (présence de dolmen et de tombe). L’essor de la commune débute réellement au moyen âge avec les forteresses. tels que les châteaux de Taxo d’Avall et de Pujol. A la fin du 12e siècle, la ville et sa province, propriétés des comtes du Roussillon, sont léguées aux comtes de Barcelone. La situation perdurera jusqu’en 1276.
Durant cet épisode, Argelès fait partie du royaume de Majorque. La chaîne des Albères en constitue la frontière méridionale. Afin de protéger ses terres contre les éventuelles attaques venues du Sud, Jacques II de Majorque fortifie les crêtes de cette montagne. Il y fait dresser un chapelet de puissantes tours, à l’image de celle de la Massane.
Désormais située dans une zone frontalière sensible, la cité occupe une position stratégique clé. Le pouvoir l’enferme dans d’imposants remparts (dont il reste encore aujourd’hui quelques vestiges) et devient une des principales places fortes de la région. Au cours de cette période, l’église fortifiée et son clocher tour sont également édifiés. Ils s’élèvent toujours au centre du vieux village.
Trois siècles plus tard, en 1659, suite à la signature du traité des Pyrénées, le Roussillon est définitivement rattaché à la France. Argelès perd alors son importance stratégique. L’économie traditionnelle, basée sur l’agriculture, l’élevage et l’artisanat, reste dynamique jusqu’au début du 20e siècle, avant de perdre progressivement son lustre face aux activités liées au tourisme. Plusieurs événements douloureux ralentiront la dynamique de ce développement : les deux déflagrations mondiales de 1914 et 1939, mais également le tragique épisode de la guerre civile espagnole dont Argelès-sur-Mer deviendra malgré elle un acteur privilégié. Nous sommes en février 1939. Plus de 450 000 républicains franchissent la frontière franco-espagnole suite à la chute de la Seconde République espagnole et à la victoire du général Franco. Ce dramatique événement historique est plus connu sous le nom de « Retirada ». Le gouvernement français choisit la plage d’Argelès-sur-Mer pour « accueillir » tous les réfugiés de sexe masculin. Un camp d’internement est alors ouvert à la hâte (à l’endroit actuel du camping municiapl). Plus de 200 000 Républicains y séjourneront avant d’être transférés dans les camps de Saint-Cyprien, du Barcarès, de Bram et du Vernet. Quand éclate la seconde guerre mondiale, ces hommes n’hésiteront pas à reprendre les armes pour continuer le combat contre les nazis qui occupaient la France. On les retrouvera entre autres dans les maquis ou dans les rangs de la 2ème division blindée du Général Leclerc.
Depuis la mi-XXe siècle et le début de la mode croissante des vacances d’été, Argelès a connu un développement extraordinaire. De simple bourgade rurale, la ville est devenue au fil des ans un des plus grands complexes touristiques de l’hexagone, qui attire plusieurs dizaines de milliers de vacanciers en provenance de toute l’Europe.